Littérature solidaire


Tout auteur sait que vivre de ses romans relève d'un doux rêve...

Une fois son bouquin terminé, deux possibilités sont offertes au romancier :

se transformer en VRP

Ce qui signifie : passer son temps à harceler son entourage, développer son réseau social, compter ses sous, etc. Bref  : devenir un véritable requin qui saoule tout le monde avec sa dernière intrigue formidable et ses personnages hy-per-o-ri-gi-naux  (si si je t'assure !!)!

  OU

se satisfaire du petit nombre de ses lecteurs fidèles

Personnellement, après quelques mois d'autoédition, j'ai fait le second choix. Je ne suis pas une commerciale, ni une pro du marketing, j'aime les relations sincères et déteste pousser à la consommation. Tout est une question de dosage, car, il faut l'avouer : j'apprécie que des gens tournent les pages de mes romans (l'idée de passer plusieurs mois à travailler pour rien est déprimant) et surtout passent un bon moment.

 

S'engager dans l'écriture solidaire

 

L'argent n'étant pas une fin en soi, je me suis engagée dans une écriture solidaire. Ainsi, je reverse 10% de mes gains à des associations en lien avec mes histoires. Lisez "Partie sans laisser d'adresse " et vous participerez au financement de l'association ARUTAM, investie auprès des "Peuples Premiers". Lisez ou offrez "L'imposture du destin" et 10% seront reversés à l'association l'Enfant bleu !

 


SCOOP ! Un livre en cadeau détrône la bouteille de vin et le bouquet de fleurs !

Vous ne vous êtes peut-être jamais posé la question... Alors je vous interroge : savez-vous qu'il est de bon ton d'offrir un livre plutôt qu'une bouteille de vin ou qu'un bouquet de fleurs à vos hôtes du samedi soir ? Qu'offrir un livre autant qu'en recevoir un, rend heureux ? Vous ne me croyez pas ?! Alors lisez ces quelques lignes, et vous allez changer d'avis, je peux vous le garantir :) !


- La grande classe : imaginez-vous votre ami , dans les transports en commun, en train de boire le vin que vous lui avez offert samedi soir ? Non, bien sûr que non ! Tandis qu'un livre, ça force à l'admiration (surtout dans le métro parisien ;)). Les fleurs, très encombrantes, ne profitent à personne, sauf le soir, quand vos amis rentrent du boulot, mais à ce moment-là, ils ont vraiment autre chose à faire qu'à admirer votre bouquet (qui commence à faner d'ailleurs...).

- Le livre réduit les conflits au sein de la famille. Il améliore les relations parents/enfants : un père sera beaucoup plus crédible lorsqu'il encouragera son ado à lire plutôt qu'à jouer sur ses écrans si lui même est plongé dans un bouquin. S'il boit un verre de vin, ça n'aura aucun effet sur le temps passé par ses enfants devant l'ordi ; Humer les fleurs du bouquet que vous lui avez offert la veille ne servira à rien non plus !


- Offrir un livre, c'est comme offrir des vacances à ses amis, c'est faire rêver et étourdir (comme le vin), mais sans le risque de revoir ses amis divorcés pour cause d'abus d'alcool de l'un des deux... Les fleurs n'ont pas ce pouvoir-là, elles n'enivrent pas, elles donnent mal à la tête...


Le livre entretient l'amitié : il peut servir une multitude de fois, être prêté, emprunté, échangé... pas la bouteille qui, vide, sera oubliée et vous avec ! N'évoquons même pas les fleurs, trop fragiles et éphémères.

Pas de stress pour leur conservation : dans le désert ou en Alaska, un livre ne perdra ni son suspens, ni ses personnages, ni son intrigue !

La consommation abusive de livres est fortement conseillée ! Jamais vous n'irez récupérer votre pote en cellule de dégrisement parce ce qu'il aura un peu trop apprécié le roman que vous lui aurez rapporté de vos vacances passées dans le Médoc.





Alors : convaincu ? :)

Vous l'avez compris, si vous aimez vraiment les gens chez qui vous êtes invité le samedi soir - et aussi les autres jours de la semaine -, faites leur plaisir : offrez-leur un roman (ou même deux) !